Amazon Echo

 

Amazon a dévoilé ce Jeudi 6 Novembre son nouveau produit maison, Echo. Malgré une concurrence déjà rude (Google Now, Siri, Cortana, …), cet assistant vocal veut révolutionner votre quotidien.

En effet, il sera possible, via la voix, d’interagir avec Echo. Ainsi, il permettra d’écouter le bulletin météo, sera capable d’énoncer la liste de courses et même de chronométrer la cuisson de vos pâtes. La musique est également au rendez-vous puisque, par son enceinte, il diffusera vos playlists Spootify, Amazon Music et Tuneln.

Alexia (son nom d’appel à la manière du « Ok Google »), répondra à toutes vos questions. « Alexia, quel temps fera-t-il demain ? », « Alexia, quel est le score de PSG-OM ». Connecté directement à l’Amazon Web Service, le nouveau venu se sert du Cloud pour traiter et analyser vos données afin de s’adapter au mieux à votre personnalité.

Pour l’instant, il est disponible seulement aux Etats-Unis pour un tarif de 199$ (99$ pour les membres Prime). Attention, il est nécessaire d’obtenir une invitation pour le commander, aucune date officielle n’ayant été annoncée pour le moment.

Sur le papier, Echo semble être une belle réussite. Cependant, il faudra attendre les premiers tests pour vérifier les capacités et les limites de l’intelligence artificielle proposée par Amazon. Après l’échec du Amazon Fire (résultat net négatif de 437 millions de dollars pour le 3ème semestre), le géant du e-commerce joue gros et devra réellement s’imposer s’il veut satisfaire les actionnaires.

La pilule Google

Google X (Filiale Recherche et Développement chez Google) a qui l’on doit entre autres les voitures automates et les Google Glass, vient de dévoiler son dernier projet, la détection de cancers par des pilules composées de nanoparticules.

Google futur hôpital du net ? Le géant américain semble en tout cas y croire. En effet, la firme de Moutain View veut nous faire avaler des pilules et pas n’importe lesquelles. Ces capsules composées de nanoparticules seront chargées de se promener dans l’organisme humain et de se fixer sur les cellules, molécules et protéines douteuses. De plus, grâce au magnétisme des nanoparticules, les médecins seront en mesure de cibler des zones précises du corps.

Une capsule contiendra 2000 nanoparticules, qui circuleront dans le sang et viendront se fixer sur les cellules cancéreuses. Un bracelet récoltera les données et informations utiles pour les médecins. Google ©

 

Les nanoparticules s’évacueront via l’urine et les informations pourront être directement envoyées chez votre médecin.  Le géant américain serait donc en passe d’apporter un changement important et révolutionnaire dans la détection des maladies.

Agnès Buzyn, présidente de l’Institut national du cancer (InCA), s’est exprimée dans un entretien téléphonique avec l’AFP : « C’est une prouesse technologique qu’ils (Google, ndlr) visent à terme. Est-ce que ce sera une révolution médicale dans le sens où cela balaiera tout ce dont on a besoin actuellement pour poser un diagnostic ? Cela me paraît contradictoire avec ce que l’on connaît actuellement de la biologie pour les tumeurs ».

Le secteur de la santé connaît actuellement un essor d’objets connectés et Google semble vouloir faire parti du jeu en s’investissant dans ce secteur. Cependant, on peut se poser la question concernant la protection des données privées. C’est un thème récurrent ces derniers temps, et le système développé par Google semble plutôt intrusif. Il sera donc nécessaire pour la firme américaine de préparer de solides arguments pour le brûlant débat  sur l’immersion des objets connectés dans la vie personnelle.

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